Le Spleen de Paris
Petits poèmes en prose
Charles Baudelaire
1869
Petits poèmes en prose
Charles Baudelaire
1869
Quatrième de couverture
Lorsqu'il commence à publier ses petits poèmes en prose dans les revues et les journaux, Baudelaire a beau les qualifier modestement de "bagatelles", il a pleinement conscience de ce qu'ils ont de singulier. Et nous le savons mieux désormais, ce qui s'inaugure de manière capitale dans ces textes qui visent à capter l'étrangeté du quotidien de son temps, ce n'est rien moins qu'une forme littéraire nouvelle. Rimbaud et Mallarmé vont s'en souvenir très vite - et bien d'autres après eux.
Bien que le poète y songeât depuis 1857, l'année des Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris ne parut que deux ans après sa mort, en 1869. Ses poèmes en prose constituaient pourtant à ses yeux le "pendant" de ses pièces en vers, et les deux livres, en effet, se font écho à maints égards. Mais, à la différence des Fleurs du Mal, ce n'est pas ici un recueil composé qui nous est offert : un espace de liberté, bien plutôt, où le flâneur témoigne d'un nouveau regard venu à l'homme moderne pour lequel la réalité multiplie ses images...
Avis
Baudelaire a la capacité de saisir un instant du quotidien et le transformer en poésie, une poésie en prose dont il est à l'origine. Il s'est d'ailleurs inspiré à la base d'Aloysius Bertrand. J'aime plus particulièrement la poésie moderne, libérée des règles strictes. Peut-être parce qu'elle se rapproche plus de ce que je connais, qu'elle est plus compréhensible et que je savoure bien mieux ses mots. Ce recueil est un billet vers l'au-delà. Romain Gary écrit dans La vie devant soi que "c'étaient les poètes qui assuraient l'autre monde" ; ce recueil en est un magnifique exemple. Parmis les 50 poèmes voici ceux que j'ai préférés :
Bien que le poète y songeât depuis 1857, l'année des Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris ne parut que deux ans après sa mort, en 1869. Ses poèmes en prose constituaient pourtant à ses yeux le "pendant" de ses pièces en vers, et les deux livres, en effet, se font écho à maints égards. Mais, à la différence des Fleurs du Mal, ce n'est pas ici un recueil composé qui nous est offert : un espace de liberté, bien plutôt, où le flâneur témoigne d'un nouveau regard venu à l'homme moderne pour lequel la réalité multiplie ses images...
Avis
Baudelaire a la capacité de saisir un instant du quotidien et le transformer en poésie, une poésie en prose dont il est à l'origine. Il s'est d'ailleurs inspiré à la base d'Aloysius Bertrand. J'aime plus particulièrement la poésie moderne, libérée des règles strictes. Peut-être parce qu'elle se rapproche plus de ce que je connais, qu'elle est plus compréhensible et que je savoure bien mieux ses mots. Ce recueil est un billet vers l'au-delà. Romain Gary écrit dans La vie devant soi que "c'étaient les poètes qui assuraient l'autre monde" ; ce recueil en est un magnifique exemple. Parmis les 50 poèmes voici ceux que j'ai préférés :
* La chambre double
* Les foules
* Un hémisphère dans une chevelure
* Les projets
* Les yeux des pauvres
* Le galant tireur
* Any where out of the world
En résumé : J'ai particulièrement aimé cette poésie en prose, et les poèmes tournant autour du voyage et de l'évasion. Ce recueil a quelque chose d'exotique.
Extrait
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