Un roi sans divertissement
Jean Giono
1947
Jean Giono
1947
Quatrième de couvertur
Le livre est parti parfaitement au hasard, sans aucun personnage. Le personnage était l'Arbre, le Hêtre. Le départ, brusquement, c'est la découverte d'un crime, d'un cadavre qui se trouva dans les branches de cet arbre. Il y eut d'abord l'Arbre, puis la victime, nous avons commencé par un être inanimé, suivi d'un cadavre, le cadavre a suscité l'assassin tout simplement, et après, l'assassin a suscité le justicier. C'était le roman du justicier que j'avais écrit. C'était celui-là que je voulais écrire, mais en partant d'un arbre qui n'avait rien à faire dans l'histoire.
Avis
Je crois que c'est la lecture la plus difficile que j'ai eu à faire. Je devais vraiment me forcer pour lire ne serait-ce 10 pages. Vous imaginez donc que je ne vais pas faire l'éloge de ce roman. C'était une atmosphère désagréable tout le long, l'omniprésence du sang, de la neige. Mais après l'avoir étudié en classe, il m'a un peu plu. Un peu, car je ne recommanderai quand même pas cette lecture sauf si accompagnée d'explications. Y'a donc eu des choses qui me sont apparues intéressantes, notamment le personnage de Langlois. Dans la première partie du roman il recherche le meurtrier, mais finalement il se rend compte que lui aussi pourrait en être un (et à titre plus général, tous les hommes). Le livre reprend une citation de Pascal : "un roi sans divertissement est un homme plein de misères" et la démontre en quelque sorte. Bon c'est pas facile à expliquer par rapport à l'histoire. Il y a aussi une sorte de fatalité dans ce roman, qu'on remarque dès le début, et qui laisse présager la fin. En parlant de la fin ... c'est vraiment vraiment glauque, il faut aimer. Si je devais citer une chose que j'ai aimée, ce serait peut-être la description du hêtre, en cours on avait fait toute une analyse dessus, c'est dommage qu'il m'ai fallu cette analyse pour me rendre compte de la beauté du texte. Je n'aime pas me faire une opinion négative sur un seul livre c'est pourquoi j'aimerais lire autre chose de Giono, pour ne prendre que les plus célèbres (même si c'est mal, shame on me) Regain, Angelo ou Le hussard sur le toit, ou bien quelque chose à proposer ?
Avis
Je crois que c'est la lecture la plus difficile que j'ai eu à faire. Je devais vraiment me forcer pour lire ne serait-ce 10 pages. Vous imaginez donc que je ne vais pas faire l'éloge de ce roman. C'était une atmosphère désagréable tout le long, l'omniprésence du sang, de la neige. Mais après l'avoir étudié en classe, il m'a un peu plu. Un peu, car je ne recommanderai quand même pas cette lecture sauf si accompagnée d'explications. Y'a donc eu des choses qui me sont apparues intéressantes, notamment le personnage de Langlois. Dans la première partie du roman il recherche le meurtrier, mais finalement il se rend compte que lui aussi pourrait en être un (et à titre plus général, tous les hommes). Le livre reprend une citation de Pascal : "un roi sans divertissement est un homme plein de misères" et la démontre en quelque sorte. Bon c'est pas facile à expliquer par rapport à l'histoire. Il y a aussi une sorte de fatalité dans ce roman, qu'on remarque dès le début, et qui laisse présager la fin. En parlant de la fin ... c'est vraiment vraiment glauque, il faut aimer. Si je devais citer une chose que j'ai aimée, ce serait peut-être la description du hêtre, en cours on avait fait toute une analyse dessus, c'est dommage qu'il m'ai fallu cette analyse pour me rendre compte de la beauté du texte. Je n'aime pas me faire une opinion négative sur un seul livre c'est pourquoi j'aimerais lire autre chose de Giono, pour ne prendre que les plus célèbres (même si c'est mal, shame on me) Regain, Angelo ou Le hussard sur le toit, ou bien quelque chose à proposer ?
En résumé : J'ai trouvé ce livre bizarre et très désagréable à lire. Le fond est pas mal, mais vraiment pas facilement accessible et c'est dommage.
Extraits
* "Des indications fort claires que nous n'avions rien à foutre dans un endroit pareil. Et on venait pour quoi ?"
* "Il fallait regarder tous les buissons comme si on cherchait des champignons."
* "C'est un pauvre couillon de qui sait d'où ?"
* "Un mot ne semblait qu'un mot au premier abord, mais je me méfiais beaucoup des mots."
Vive la littérature en Terminale L. Que du bonheur.