La métamorphose
Franz Kafka
1912
Franz Kafka
1912
Quatrième de couverture
Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin, après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens en somme - père, mère, soeur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer.
Avis
C'est fou mais après avoir lu ce livre, j'avais l'impression de penser comme un insecte. Cet homme métamorphosé a des pensées de coléoptère, et le lecteur bien entendu adopte son point de vue. J'ai donc trouvé cette nouvelle très intéressante sur cet aspect, mais au delà de ça beaucoup d'interprétations sont possibles. Pourquoi un homme transformé en coléoptère (ou quelque chose s'y rapprochant) ? Pourquoi cette réaction de la part de sa famille, qui semble avoir oublié qu'elle avait un fils ? Quel est le but de cette métamorphose ? Un autre dénouement était-il possible ? Certains y voient l'apologie de l'absurdité, d'autres le traitement social d'individus différents. Personnellement j'ai beaucoup ressenti la mise à l'écart et la solitude du personnage, ça m'a touché, d'autant plus qu'il est vraiment pathétique dans son nouveau corps. Il est incapable de communiquer, on a l'impression qu'il réagit exactement de la manière opposée à ce qu'on attendait, il perd toute son humanité.
En résumé : Cette lecture était étrange, j'ai bien aimé car le sujet est très intéressant. Elle m'a laissée perplexe ; je me suis surprise à éprouver de l'empathie pour un insecte...
Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin, après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens en somme - père, mère, soeur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer.
Avis
C'est fou mais après avoir lu ce livre, j'avais l'impression de penser comme un insecte. Cet homme métamorphosé a des pensées de coléoptère, et le lecteur bien entendu adopte son point de vue. J'ai donc trouvé cette nouvelle très intéressante sur cet aspect, mais au delà de ça beaucoup d'interprétations sont possibles. Pourquoi un homme transformé en coléoptère (ou quelque chose s'y rapprochant) ? Pourquoi cette réaction de la part de sa famille, qui semble avoir oublié qu'elle avait un fils ? Quel est le but de cette métamorphose ? Un autre dénouement était-il possible ? Certains y voient l'apologie de l'absurdité, d'autres le traitement social d'individus différents. Personnellement j'ai beaucoup ressenti la mise à l'écart et la solitude du personnage, ça m'a touché, d'autant plus qu'il est vraiment pathétique dans son nouveau corps. Il est incapable de communiquer, on a l'impression qu'il réagit exactement de la manière opposée à ce qu'on attendait, il perd toute son humanité.
En résumé : Cette lecture était étrange, j'ai bien aimé car le sujet est très intéressant. Elle m'a laissée perplexe ; je me suis surprise à éprouver de l'empathie pour un insecte...
La métamorphose montre un phénomène de société qui s'étend de plus en plus à l'heure actuelle. Gregor Samsa incarne l'individu "trop gentil" dont tout le monde profite. Et c'est ce que font ses parents. Du moins, c'est l'ambiance que j'ai ressentis tout au long du livre.