☆ Le dernier jour d'un condamné ☆
Victor Hugo
1829
Victor Hugo
1829
Résumé
Ce livre se présente comme le journal du condamné à mort qu'il a tenu pendant ses quelques semaines d'emprisonnement jusqu'au moment de sa mort. On remarque que c'est un homme lettré, il ne laisse pas du tout soupçonner qu'il ai pu commettre un crime dont il se reconnait lui-même coupable.
Avis
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est qu'on ne sait pas de quoi est accusé le personnage, du coup on ne prend pas parti dans le fait si oui ou non il mérite d'être condamné à mort. Le condamné ne conteste pas qu'il est coupable, contrairement au Procès de Kafka où là Joseph n'est coupable de rien. Ici on a simplement ses pensées mises à nues, celles d'un être humain, "une dissection à vif sur le cerveau d’un condamné" (Sainte-Beuve). Et cela nous rappelle que tout homme condamné à n'importe quelle faute est avant tout un être humain qui a eu une vie comme la notre avant. Hum c'est surement mon coté bisounours qui ressort désolée. Mais heureusement qu'il y a eu des hommes comme Hugo qui se sont engagés dans leur écriture pour défendre une cause qui leur semblait juste, cela dit toutes les causes ne sont bonnes à être défendues.
La fin du livre me rappelle celle de Journal d'Hirondelle, (il faut considérer à quel moment le texte s'arrête). J'avais l'impression d'être le personnage, dont pourtant on ignore l'identité. J'ai eu l'impression que sa vie était la mienne, quand jai refermé le livre c'était un peu comme si j'étais morte. Hugo ne voulait pas qu'on puisse s'attacher au héros, car il devait représenter tous les accusés. Pari gagné.
Y'a pas mal d'endroits sur le net où on peut trouver les textes en intégralité, j'vous mets celui-ci parce que je sais que vous aurez la flemme de chercher :]
Avis
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est qu'on ne sait pas de quoi est accusé le personnage, du coup on ne prend pas parti dans le fait si oui ou non il mérite d'être condamné à mort. Le condamné ne conteste pas qu'il est coupable, contrairement au Procès de Kafka où là Joseph n'est coupable de rien. Ici on a simplement ses pensées mises à nues, celles d'un être humain, "une dissection à vif sur le cerveau d’un condamné" (Sainte-Beuve). Et cela nous rappelle que tout homme condamné à n'importe quelle faute est avant tout un être humain qui a eu une vie comme la notre avant. Hum c'est surement mon coté bisounours qui ressort désolée. Mais heureusement qu'il y a eu des hommes comme Hugo qui se sont engagés dans leur écriture pour défendre une cause qui leur semblait juste, cela dit toutes les causes ne sont bonnes à être défendues.
La fin du livre me rappelle celle de Journal d'Hirondelle, (il faut considérer à quel moment le texte s'arrête). J'avais l'impression d'être le personnage, dont pourtant on ignore l'identité. J'ai eu l'impression que sa vie était la mienne, quand jai refermé le livre c'était un peu comme si j'étais morte. Hugo ne voulait pas qu'on puisse s'attacher au héros, car il devait représenter tous les accusés. Pari gagné.
Y'a pas mal d'endroits sur le net où on peut trouver les textes en intégralité, j'vous mets celui-ci parce que je sais que vous aurez la flemme de chercher :]
En résumé : Un des récits les plus marquants, les plus touchants que j'ai pu lire. J'ai trouvé la fin magnifiquement écrite.