☆ Le joueur d'échecs ☆
(Schachnovelle)
Stefan Zweig
1943
(Schachnovelle)
Stefan Zweig
1943
Quatrième de couverture
Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elle nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons".
Avis
C'est un livre très court, mais ce qu'il contient est très fort. D'un côté on a l'histoire de Czentovic, qui ne m'a pas plus emballée que ça. J'en garde l'image d'un homme pas très intelligent, assez banal, voir même sans émotions, mais qui néanmoins développe une aptitude pour les échecs (hé oui il y a des dons qui ne s'expliquent pas). De l'autre côté, on a ce personnage emprisonné, qui trouve le moyen de faire passer le temps et l'ennui en jouant aux échecs. Cette partie m'a vraiment accrochée, le personnage est très intéressant psychologiquement. Par exemple, il en arrive à faire des parties d'échecs mentalement, en jouant contre lui-même. Imaginez, vous savez ce que vous allez jouer puisque vous jouez contre vous même, il faut vous tendre des pièges, anticiper plusieurs coups à l'avance... c'est une gymnastique intellectuelle à la limite de la schizophrénie. Il y a un contraste évident entre les deux personnages : Czentovic, calme, froid, et "l'inconnu", vif et rempli d'émotion. Quelle sera l'issue de leur partie d'échecs ?
Ca me prouve une fois de plus mon penchant pour les récits de prisonniers. J'ai définitivement adoré ce livre.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elle nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons".
Avis
C'est un livre très court, mais ce qu'il contient est très fort. D'un côté on a l'histoire de Czentovic, qui ne m'a pas plus emballée que ça. J'en garde l'image d'un homme pas très intelligent, assez banal, voir même sans émotions, mais qui néanmoins développe une aptitude pour les échecs (hé oui il y a des dons qui ne s'expliquent pas). De l'autre côté, on a ce personnage emprisonné, qui trouve le moyen de faire passer le temps et l'ennui en jouant aux échecs. Cette partie m'a vraiment accrochée, le personnage est très intéressant psychologiquement. Par exemple, il en arrive à faire des parties d'échecs mentalement, en jouant contre lui-même. Imaginez, vous savez ce que vous allez jouer puisque vous jouez contre vous même, il faut vous tendre des pièges, anticiper plusieurs coups à l'avance... c'est une gymnastique intellectuelle à la limite de la schizophrénie. Il y a un contraste évident entre les deux personnages : Czentovic, calme, froid, et "l'inconnu", vif et rempli d'émotion. Quelle sera l'issue de leur partie d'échecs ?
Ca me prouve une fois de plus mon penchant pour les récits de prisonniers. J'ai définitivement adoré ce livre.
En résumé : J'ai adoré l'histoire du prisonnier : ses parties d'échec mentales ainsi que ses émotions.
J'vais ptet l'acheter tout compte fait =)