Bel-Ami
Guy de Maupassant
1885
Guy de Maupassant
1885
Résumé
Alors que Georges Duroy erre dans la capitale sans un sou en poche, il rencontre un ancien camarade de régiment, qui lui propose de devenir journaliste à La Vie française... Ainsi commence Bel-Ami (1885), l'histoire d'une ambition assouvie à travers l'argent et les femmes dans le Paris fastueux des années 1880. Cynisme d'une presse en plein essor, corruption politique, stratégie amoureuse, vanités mondaines : cette plongée impitoyable dans la société parisienne de la fin du XIXe siècle fait de Bel-Ami le roman le plus balzacien de Maupassant.
Avis
Georges Duroy, alias Bel-Ami, est l'exemple même du type qui gravit les échelons de la société en écartant tous les éléments nuisants sur son passage. Il n'a qu'une fin : atteindre la branche la plus distinguée de la société, et pour cela ne se soucie guère des moyens utilisés. Il choisit ses "amis" en fonction de leurs relations, des avantages qu'il peut en tirer. Je trouve cet état d'esprit dégoutant. Ce gars est immoral. Prenons l'exemple de son ""ami"" M.Forestier. Non seulement celui-ci lui a ouvert les portes de la rédaction d'un journal, mais il est marié à une créature admirée par tous ; Madeleine Forestier. Quelques jours après la mort de M.Forestier, Duroy (qui plus tard s'anoblira en Du Roy) demande Madeleine Forestier en mariage. Le livre se clôt sur ce mariage, qui est la consécration pour notre héros.
"Lorsque l'office fut terminé, il se redressa, et donnant le bras à sa femme, il passa dans la sacristie. Alors commença l'interminable défilé des assistants. Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. Il serrait des mains, balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments : " Vous êtes bien aimable."
Je n'ai donc pas du tout aimé le personnage de Bel-Ami, égoïste, manipulateur, profiteur, imbu de lui-même. Le milieu de la presse, la politique, les stratégies amoureuses pour obtenir ce qu'il désire, tout ça m'est passé par dessus la tête. Par contre j'ai trouvé la fin superbe. Elle cerne finalement bien le personnage. Il a atteint son but, il s'en trouve un autre, et on peut imaginer que c'est ainsi sans fin.
"Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point ; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit."
En résumé : Je n'ai pas du tout aimé le personnage principal, ce qui est légèrement gênant pour apprécier le reste de la lecture.
Représentation
J'ai vu que notre cher Rob' allait interpréter le rôle de Bel-Ami au cinéma, et je tiens surtout à souligner le très bon choix pour Uma Thurman en tant que Madeleine Forestier. A voir...
Avis
Georges Duroy, alias Bel-Ami, est l'exemple même du type qui gravit les échelons de la société en écartant tous les éléments nuisants sur son passage. Il n'a qu'une fin : atteindre la branche la plus distinguée de la société, et pour cela ne se soucie guère des moyens utilisés. Il choisit ses "amis" en fonction de leurs relations, des avantages qu'il peut en tirer. Je trouve cet état d'esprit dégoutant. Ce gars est immoral. Prenons l'exemple de son ""ami"" M.Forestier. Non seulement celui-ci lui a ouvert les portes de la rédaction d'un journal, mais il est marié à une créature admirée par tous ; Madeleine Forestier. Quelques jours après la mort de M.Forestier, Duroy (qui plus tard s'anoblira en Du Roy) demande Madeleine Forestier en mariage. Le livre se clôt sur ce mariage, qui est la consécration pour notre héros.
"Lorsque l'office fut terminé, il se redressa, et donnant le bras à sa femme, il passa dans la sacristie. Alors commença l'interminable défilé des assistants. Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. Il serrait des mains, balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments : " Vous êtes bien aimable."
Je n'ai donc pas du tout aimé le personnage de Bel-Ami, égoïste, manipulateur, profiteur, imbu de lui-même. Le milieu de la presse, la politique, les stratégies amoureuses pour obtenir ce qu'il désire, tout ça m'est passé par dessus la tête. Par contre j'ai trouvé la fin superbe. Elle cerne finalement bien le personnage. Il a atteint son but, il s'en trouve un autre, et on peut imaginer que c'est ainsi sans fin.
"Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point ; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit."
En résumé : Je n'ai pas du tout aimé le personnage principal, ce qui est légèrement gênant pour apprécier le reste de la lecture.
Représentation
J'ai vu que notre cher Rob' allait interpréter le rôle de Bel-Ami au cinéma, et je tiens surtout à souligner le très bon choix pour Uma Thurman en tant que Madeleine Forestier. A voir...
Je vais bientôt être l'heureuse propriétaire d'un rat male, j'ai cinq prénoms en tête pour le futur membre de la famille et je me permets de vous demander de me dire celui qui vous plait ! (article en première page sur mon blog). Merci de votre AIDE !
http://hazel.cowblog.com/