Cosmétique de l'ennemi
Amélie Nothomb
2001
Amélie Nothomb
2001
Quatrième de couverture
"Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté." C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toute façon, le hasard n'existe pas.
Avis
Wa-ouh. Je sais pas comment fait cette femme pour réussir à chaque fois à m'impressionner. Tout le livre est un dialogue qui monte en puissance au fur et à mesure. Au début de la lecture, je ne voyais pas bien à quoi aller mener la rencontre de ces deux personnages, puis mon intérêt a grandi face aux révélations de l'un. Au final, on a sous les yeux un dialogue de schizophrène captivant. Et avec une fin comme je les aime, ce livre s'inscrit définitivement comme l'un de mes préférés de l'auteur.
Je vais faire mes habituels parallèles avec les autres romans d'Amélie Nothomb. J'ai trouvé pas mal de ressemblances avec Hygiène de l'Assassin cette fois-ci, à commencer par le titre : hygiène/cosmétique , assassin/ennemi, vous voyez quoi. Ensuite la ressemblance dans les noms : Pretextat Tach/Texor Texel, puis enfin la forme des deux livres : un dialogue plein de répliques cyniques et vives qui font mon bonheur. Le livre m'a aussi rappelé Freud, et les désirs refoulés dans l'inconscient. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus et de le dévorer.
Avis
Wa-ouh. Je sais pas comment fait cette femme pour réussir à chaque fois à m'impressionner. Tout le livre est un dialogue qui monte en puissance au fur et à mesure. Au début de la lecture, je ne voyais pas bien à quoi aller mener la rencontre de ces deux personnages, puis mon intérêt a grandi face aux révélations de l'un. Au final, on a sous les yeux un dialogue de schizophrène captivant. Et avec une fin comme je les aime, ce livre s'inscrit définitivement comme l'un de mes préférés de l'auteur.
Je vais faire mes habituels parallèles avec les autres romans d'Amélie Nothomb. J'ai trouvé pas mal de ressemblances avec Hygiène de l'Assassin cette fois-ci, à commencer par le titre : hygiène/cosmétique , assassin/ennemi, vous voyez quoi. Ensuite la ressemblance dans les noms : Pretextat Tach/Texor Texel, puis enfin la forme des deux livres : un dialogue plein de répliques cyniques et vives qui font mon bonheur. Le livre m'a aussi rappelé Freud, et les désirs refoulés dans l'inconscient. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus et de le dévorer.
En résumé : Excellent. Impressionnée et ravie.
Extraits
* "Les choses qui plaisent à l'oreille sont celles qui plaisent à l'esprit." - Gustave Guillaume
* "Que peut-on faire contre les gens de votre espèce ? S'enfermer aux toilettes ?"
* "J'aime ces accès de lucidité."
* "Sans maladie, pas de guérison."
* "-La personne humaine ne présente qu'un seul point faible : l'oreille.
-C'est faux. Il y a les boules Quies.
-Oui, les boules Quies : la plus belle invention de l'homme."
* "Je vivais en autarcie autour de mon nombril."
* "Passons sur ces considérations d'une profondeur vertigineuse."
* "Je suis quelqu'un d'extrêmement formaliste. J'agis en fonction d'une cosmétique rigoureuse et janséniste."
* "La cosmétique, ignare, est la science de l'ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde."
* "Depuis que je t'ai refilé la patate chaude de la culpabilité, tu me crois sans aucune peine."
* "-Risquer sa vie, en l'occurrence.
-C'est un pléonasme. Le risque, c'est la vie même. On ne peut risque que sa vie. Si on ne la risque pas, on ne vit pas."
Si tu dis que ce livre est une ressemblance avec Hygiène de l'assassin, il doit être excellent. :) Je ne l'ai pas encore lu.
Moi en ce moment, je suis plus Péplum. :D