Globalia
Jean-Christophe Rufin
2004
Jean-Christophe Rufin
2004
Résumé
A Globalia, l'Histoire est terminée et avec elle tout ce qui faisait l'humanité : le désir, la différence des sexes, le conflit, le vieillissement. Surveillance rime avec liberté. Baïkal, vingt ans, ne croit plus à cette propagande : avec Kate, il décide de s'évader et de pénétrer en non-zone. Mais ils sont arrêtés et Baïkal se voit proposer un étrange marché : être renvoyé en non-zone, y susciter le terrorisme et par là les formes de tragédie nécessaires au totalitarisme de Globalia.
Avis
Après vous avoir mentionné ce livre dans l'article sur le roman d'anticipation, je me devais de le détailler un peu plus. Il faut dire que son intérêt ne réside pas dans l'histoire même, parce que c'est du déjà vu. Son intérêt réside dans la manière dont l'auteur conçoit une société futuriste.
Parlons tout d'abord de l'histoire : j'ai trouvé les relations entre les personnages assez confuses, notamment entre Baïkal et Kate. Je n'ai pas réussi à trouver de cohérence dans leurs sentiments. De même pour les enchaînements entre les actions, et pas mal de scènes traînant en longueur. En lisant ce livre, j'avais l'impression que l'histoire se déroulait comme dans un espace-temps figé, ce qui n'était pas une sensation désagréable je dois dire.
Ce que j'ai trouvé intéressant en revanche, ce sont les évolutions dans la société. Plus de différence des sexes, plus de vieillissement, téléportation, vêtements synthétiques. Tout ceci permis par le progrès scientifique. Comme dans Le meilleur des mondes d'Huxley, il n'existe plus qu'un seul Etat-monde, dirigié par un seul gouvernement, c'est un régime totalitaire. En général dans ce genre de régime, on s'arrange pour faire en sorte que la population n'en soit pas consciente (hehe sans blague).
En fait au fur et à mesure que je rédige mon commentaire, je me rends compte que ce bouquin n'est qu'une pâle copie du Meilleur des mondes. Y'a pas à dire, tout se ressemble. Ce qui fait l'originalité du roman, c'est peut-être la réponse du gouvernement face à la "rébellion" du héros. En fait, l'Etat a besoin de Baïkal pour continuer à instaurer son régime. En provoquant des actions terroristes, les gens ont peur, et l'Etat intervient pour légitimer sa "politique", le bien-fondé de ses mesures et de ses actions. Ca donne matière à réflexion isn't it.
En résumé : Un livre qui m'a laissé un souvenir étrange, mais qui se révèle être un roman d'anticipation très intéressant.
Avis
Après vous avoir mentionné ce livre dans l'article sur le roman d'anticipation, je me devais de le détailler un peu plus. Il faut dire que son intérêt ne réside pas dans l'histoire même, parce que c'est du déjà vu. Son intérêt réside dans la manière dont l'auteur conçoit une société futuriste.
Parlons tout d'abord de l'histoire : j'ai trouvé les relations entre les personnages assez confuses, notamment entre Baïkal et Kate. Je n'ai pas réussi à trouver de cohérence dans leurs sentiments. De même pour les enchaînements entre les actions, et pas mal de scènes traînant en longueur. En lisant ce livre, j'avais l'impression que l'histoire se déroulait comme dans un espace-temps figé, ce qui n'était pas une sensation désagréable je dois dire.
Ce que j'ai trouvé intéressant en revanche, ce sont les évolutions dans la société. Plus de différence des sexes, plus de vieillissement, téléportation, vêtements synthétiques. Tout ceci permis par le progrès scientifique. Comme dans Le meilleur des mondes d'Huxley, il n'existe plus qu'un seul Etat-monde, dirigié par un seul gouvernement, c'est un régime totalitaire. En général dans ce genre de régime, on s'arrange pour faire en sorte que la population n'en soit pas consciente (hehe sans blague).
En fait au fur et à mesure que je rédige mon commentaire, je me rends compte que ce bouquin n'est qu'une pâle copie du Meilleur des mondes. Y'a pas à dire, tout se ressemble. Ce qui fait l'originalité du roman, c'est peut-être la réponse du gouvernement face à la "rébellion" du héros. En fait, l'Etat a besoin de Baïkal pour continuer à instaurer son régime. En provoquant des actions terroristes, les gens ont peur, et l'Etat intervient pour légitimer sa "politique", le bien-fondé de ses mesures et de ses actions. Ca donne matière à réflexion isn't it.
En résumé : Un livre qui m'a laissé un souvenir étrange, mais qui se révèle être un roman d'anticipation très intéressant.