L'assommoir
Emile Zola
1877
Emile Zola
1877
Quatrième de couverture
"L'alambic, sourdement, sans flamme, sans une gaieté dans les reflets de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris."
Avis
Longue longue lecture (a
propos si on me demande : "il était pas trop assommant l'Assommoir ?", c'est moi qui l'assomme), mais très bonne lecture. Encore une fois Zola prend le temps de tisser tous ses fils, c'est comme si on vivait en même temps que les personnages. Si je me souviens bien l'histoire s'étend sur une bonne vingtaine d'années.
Le livre peut se diviser en deux parties. La première représente l'ascension sociale de Gervaise. Elle est mariée, a un emploi, tout semble se profiler sous de bons jours. Mais l'alcool rode déjà autour d'elle, attendant le bon moment pour frapper. Il sera l'acteur principal de la deuxième partie du livre, entrainant la déchéance des personnages les uns après les autres. On ne peut pas s'empêcher de ressentir de la compassion pour Coupeau devenu fou dans sa cellule, pour la petite Lalie si digne malgré que son père la batte, pour Gervaise attendant son heure sous la cage d'escalier... Je sais je vous donne envie de le lire maintenant, ne me remerciez pas. Zola peint le fléau qu'est l'alcool au XIXème siècle, et qui d'ailleurs n'a pas tellement changé aujourd'hui.
En résumé : Bien mais long, ce qui m'a par moments découragée.
"L'alambic, sourdement, sans flamme, sans une gaieté dans les reflets de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris."
Avis
Longue longue lecture (a
Le livre peut se diviser en deux parties. La première représente l'ascension sociale de Gervaise. Elle est mariée, a un emploi, tout semble se profiler sous de bons jours. Mais l'alcool rode déjà autour d'elle, attendant le bon moment pour frapper. Il sera l'acteur principal de la deuxième partie du livre, entrainant la déchéance des personnages les uns après les autres. On ne peut pas s'empêcher de ressentir de la compassion pour Coupeau devenu fou dans sa cellule, pour la petite Lalie si digne malgré que son père la batte, pour Gervaise attendant son heure sous la cage d'escalier... Je sais je vous donne envie de le lire maintenant, ne me remerciez pas. Zola peint le fléau qu'est l'alcool au XIXème siècle, et qui d'ailleurs n'a pas tellement changé aujourd'hui.
En résumé : Bien mais long, ce qui m'a par moments découragée.