Antéchrista
Amélie Nothomb
2003
Amélie Nothomb
2003
Quatrième de couverture
"J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais".
Avis
Déjà je dois vous dire que je trouve le résumé su-perbe. Je me suis identifiée directement à ces bouts de phrases, le livre avait déjà toute mon attention. Le titre "Antéchrista" fait directement allusion à l'antéchrist, figure d'imposteur maléfique se faisant passer pour le messie peu avant l'apocalypse (fin de la parenthèse culturelle). Antéchrista, c'est le surnom que donne Blanche à Christa. Christa est son bourreau, son antéchrist personnel. J'ai encore trouvé le personnage génial. Génialement mauvais, génialement hypocrite, génialement difficile à cerner. Ca n'est pas sans me rappeler le personnage d'Elena, ou celui de Plectrude, qui captent eux aussi tous les regards tout en dégagent une beauté incroyable, mais sans aucune empathie et prenant plaisir à faire souffrir leur victime (Blanche pour Christa, Amélie pour Elena, Roselyne pour Plectrude). Les rôles de bourreau/victime, souvent féminins, et déguisés sous le masque d'une amitié qui est plutôt une fascination totale, deviennent répétitifs chez Nothomb. Et pourtant, j'ai encore une fois adoré ma lecture. La manière dont les phrases sont servies ; crues, directes, sans aucun artifice ni habillage superflu, en somme complètement nues. C'est ça que j'aime dans l'écriture d'Amélie Nothomb. Bref, je me suis pas mal identifiée au personnage de Blanche, et j'ai aimé ses espèces de dialogues intérieurs qui rendaientt bien compte de son tiraillement intérieur.
En résumé : Bien que les personnages commencent à se ressembler d'un livre à l'autre, j'ai encore une fois adoré cet Amélie Nothomb.
Extraits
* "Un regard véritable n'a pas d'idées préconçues."
* "Il faut toujours aller dans le sens de la vie, il ne faut pas lui opposer de résistance. Si tu souffres, c'est que tu la refuses. Baisse la garde. Quand tu l'accepteras pour de vrai, tu ne souffriras plus."
* "La médiocrité, c'est l'indifférence au bien et au mal." L'imposture - Bernanos
Avis
Déjà je dois vous dire que je trouve le résumé su-perbe. Je me suis identifiée directement à ces bouts de phrases, le livre avait déjà toute mon attention. Le titre "Antéchrista" fait directement allusion à l'antéchrist, figure d'imposteur maléfique se faisant passer pour le messie peu avant l'apocalypse (fin de la parenthèse culturelle). Antéchrista, c'est le surnom que donne Blanche à Christa. Christa est son bourreau, son antéchrist personnel. J'ai encore trouvé le personnage génial. Génialement mauvais, génialement hypocrite, génialement difficile à cerner. Ca n'est pas sans me rappeler le personnage d'Elena, ou celui de Plectrude, qui captent eux aussi tous les regards tout en dégagent une beauté incroyable, mais sans aucune empathie et prenant plaisir à faire souffrir leur victime (Blanche pour Christa, Amélie pour Elena, Roselyne pour Plectrude). Les rôles de bourreau/victime, souvent féminins, et déguisés sous le masque d'une amitié qui est plutôt une fascination totale, deviennent répétitifs chez Nothomb. Et pourtant, j'ai encore une fois adoré ma lecture. La manière dont les phrases sont servies ; crues, directes, sans aucun artifice ni habillage superflu, en somme complètement nues. C'est ça que j'aime dans l'écriture d'Amélie Nothomb. Bref, je me suis pas mal identifiée au personnage de Blanche, et j'ai aimé ses espèces de dialogues intérieurs qui rendaientt bien compte de son tiraillement intérieur.
En résumé : Bien que les personnages commencent à se ressembler d'un livre à l'autre, j'ai encore une fois adoré cet Amélie Nothomb.
Extraits
* "Un regard véritable n'a pas d'idées préconçues."
* "Il faut toujours aller dans le sens de la vie, il ne faut pas lui opposer de résistance. Si tu souffres, c'est que tu la refuses. Baisse la garde. Quand tu l'accepteras pour de vrai, tu ne souffriras plus."
* "La médiocrité, c'est l'indifférence au bien et au mal." L'imposture - Bernanos