Robert des noms propres
Amélie Nothomb
2002
Amélie Nothomb
2002
Quatrième de couverture
" Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort." Amélie Nothomb
Avis
Je ne m'attendais pas du tout à cette histoire après avoir lu le résumé. Je ne suis pas déçue, loin de là, c'est d'ailleurs encore une fois une excellente lecture que m'offre Amélie Nothomb. Je m'attendais peut-être à plusieurs possibilités de prénoms, ce qu'ils auraient sous entendus, mais pas non plus de manière à en faire une liste. Enfin bref, je me suis quand même régalée, alors que j'étais plus restée sur ma fin avec ma dernière lecture, Les combustibles.
J'ai remarqué qu'on retrouvait fréquemment les mêmes caractéristiques chez les personnages de Nothomb. C'est normal me direz-vous. Ici, l'héroïne (qui répond au doux nom de Plectrude) encore enfant éprouve un dégoût, un rejet de la puberté. Ca ne vous rappellerait pas un certain Prétextat Tach dans Hygiène de l'assassin ? Plectrude m'a aussi rappelé un personnage dans Le Sabotage amoureux : Elena, qui est pour Amélie le centre du monde, la beauté même, qui suscite l'admiration de tous sous des airs d'indifférence. Pour continuer la comparaison entre ces deux livres, on y trouve la même cruauté de l'enfance, c'est vraiment comme ça que je le perçois dans ces deux livres. On retrouve toujours aussi des personnages charismatiques, voire égocentriques, et bien sûr toujours cette envie de se tirer une balle à la fin du livre.
Dans Robert des noms propres, j'ai bien ri quand l'auteur s'inclut dans son propre roman : "Plectrude rencontra Amélie Nothomb." Appelez ça culot, appelez ça audace, elle m'impressionnera toujours.
A la fin du roman on comprend mieux le choix du titre. Plectrude se donne comme nom de scène "Robert". Pour la petite histoire ; ce nom fait directement référence à la chanteuse RoBERT pour qui Nothomb a écrit quelques textes, et à noter que l'album en question s'appelle Celle qui tue, directement en lien avec l'histoire de Plectrude.
En résumé : Encore une très bonne lecture que m'offre Amélie Nothomb, je n'en attendais pas moins et n'en demande pas mieux.
Extraits
"Il n'est qu'une clef pour accéder au savoir, et c'est le désir."
"Avis à ceux, s'ils existent, qui ne verraient encore en Ionesco qu'un auteur comique."
"Quand elle se fut composé un maquillage de fée tragique, elle se plut et décréta qu'elle pouvait se suicider sans rougir."
Avis
Je ne m'attendais pas du tout à cette histoire après avoir lu le résumé. Je ne suis pas déçue, loin de là, c'est d'ailleurs encore une fois une excellente lecture que m'offre Amélie Nothomb. Je m'attendais peut-être à plusieurs possibilités de prénoms, ce qu'ils auraient sous entendus, mais pas non plus de manière à en faire une liste. Enfin bref, je me suis quand même régalée, alors que j'étais plus restée sur ma fin avec ma dernière lecture, Les combustibles.
J'ai remarqué qu'on retrouvait fréquemment les mêmes caractéristiques chez les personnages de Nothomb. C'est normal me direz-vous. Ici, l'héroïne (qui répond au doux nom de Plectrude) encore enfant éprouve un dégoût, un rejet de la puberté. Ca ne vous rappellerait pas un certain Prétextat Tach dans Hygiène de l'assassin ? Plectrude m'a aussi rappelé un personnage dans Le Sabotage amoureux : Elena, qui est pour Amélie le centre du monde, la beauté même, qui suscite l'admiration de tous sous des airs d'indifférence. Pour continuer la comparaison entre ces deux livres, on y trouve la même cruauté de l'enfance, c'est vraiment comme ça que je le perçois dans ces deux livres. On retrouve toujours aussi des personnages charismatiques, voire égocentriques, et bien sûr toujours cette envie de se tirer une balle à la fin du livre.
Dans Robert des noms propres, j'ai bien ri quand l'auteur s'inclut dans son propre roman : "Plectrude rencontra Amélie Nothomb." Appelez ça culot, appelez ça audace, elle m'impressionnera toujours.
A la fin du roman on comprend mieux le choix du titre. Plectrude se donne comme nom de scène "Robert". Pour la petite histoire ; ce nom fait directement référence à la chanteuse RoBERT pour qui Nothomb a écrit quelques textes, et à noter que l'album en question s'appelle Celle qui tue, directement en lien avec l'histoire de Plectrude.
En résumé : Encore une très bonne lecture que m'offre Amélie Nothomb, je n'en attendais pas moins et n'en demande pas mieux.
Extraits
"Il n'est qu'une clef pour accéder au savoir, et c'est le désir."
"Avis à ceux, s'ils existent, qui ne verraient encore en Ionesco qu'un auteur comique."
"Quand elle se fut composé un maquillage de fée tragique, elle se plut et décréta qu'elle pouvait se suicider sans rougir."