(The Picture of Dorian Gray)
Oscar Wilde
1890
Quatrième de couverture :
Avis :
Avant le roman lui même, la courte préface nous fait découvrir le thème principal : qu'est-ce que l'oeuvre d'art ? Ensuite, premier chapitre. J'étais déjà captivée par l'innocence et la beauté de Dorian Gray, et le peintre Basil Hallward. Tout semblait être dans l'équilibre le plus parfait. Et là arrive l'ami du peintre, Lord Henry, qui pervertit complètement l'âme de Dorian avec ses discours immoraux. Je hais ce genre de personnes qui pensent avoir tout compris de la vie et étalent leur influence sur tout le monde. Je déteste ce type de personnes qui ne jurent que par la beauté et les plaisirs. Bien sûr j'en ai voulu tout le long de l'histoire à Lord Henry. La violence des sentiments de Dorian Gray, dissimulés sous son masque de beauté éternelle, rend le roman encore plus fort. Le fait de savoir qu'un tel visage puisse commettre le pire des crimes, voilà un paradoxe excellent. Lorsque Hallward peint sa plus belle oeuvre de Gray, celui-ci y met son âme pour garder sa jeunesse. J'ai surtout admiré la fin, ou il y a une confusion entre Dorian Gray et son portrait. En fait, c'était lui l'oeuvre d'art, et non le tableau.
Néanmoins mon enthousiasme pour ce livre est modéré. J'en avais entendu tellement de bien que j'ai placé mes attentes trop hautes. Je pense que ce livre aurait pu plus me plaire si je l'avais découvert complètement par hasard.
En résumé : J'ai adoré le sujet de ce livre sur l'oeuvre d'art, la beauté éternelle, ainsi que le personnage de Dorian Gray.
Extraits :
* "Il n'y a pas de livres moraux ou immoraux. Un livre est bien ou mal écrit. C'est tout."
* "L'éclosion de la fleur la plus humble a exigé un monde de travaux".
* "On éprouve une certaine volupté à s'accuser soi-même. En nous blâmant nous même nous pensons nous réserver le droit exclusif de le faire. C'est la confession, et non le prêtre, qui nous donne l'absolution."
* "Mon cher, vous oubliez que nous vivons au pays de l'hypocrisie."
* "Le désir féroce de vivre, le plus terrible de tous les appétits humains, animait toutes les fibres de son être surexcité."
* "Il n'y avait que la laideur de vrai."